Année Covid-19. Pas d’expositions « physiques », mais élaboration de la collection « Vitro-scènes » qui, en ce temps de confinement, inverse un peu nos perspectives. Je ne regarde pas l’autre. Je montre l’autre qui nous regarde. Les vitrines des magasins et autres, de l’intérieur, regardent vers l’extérieur, là où nous passons, souvent sans nous arrêter, sans y prêter attention à cette banalité apparente et pourtant, c’est là où nous sommes invités à regarder vers l’intérieur, là où se racontent les histoires de nos désirs. A présent, nous sommes des deux côtés de nos vitres.